Les restes de gibiers ont été abandonnés au bord du Doubs

Mi-novembre, cinq sangliers ont été dépecés au lieu-dit Les Épenottes.

La tête de deux laies et un fœtus sont restés plusieurs jours au bord de l’eau avant sans doute d’être comme les trois autres têtes emportées par la rivière.

Si l’élimination des sous-produits de gibier est une obligation, certains chasseurs ne jouent pas le jeu et agissent sans se soucier de l’environnement, ni de l’image qu’ils donnent de la chasse.

Les solutions existent, dont celle de l’équarrissage qui, outre l’enlèvement et l’élimination, permet la valorisation dans diverses filières comme le compostage ou bien encore la cosmétique. C’est ce que préconise le règlement européen n°1069/2009 …

la charge financière est en partie couverte par une écotaxe sur la vente des bracelets Grand-Gibier. Les fédérations de chasse organisent la collecte pour l’équarrissage. C’est le cas dans le Jura, en particulier en forêt de Chaux voisine.

Si les restes de venaisons ne sont pas retraités, il est encore possible de les mettre dans des fosses en pleine terre, en respectant le code rural dont l’article L226-3 stipule qu’il est « interdit de jeter en quelque lieu que ce soit les sous-produits d’animaux ».

La hauteur de la fosse d’enfouissement doit être d’un mètre minimum entre 2 couches de chaux vive, la distance par rapport à un point d’eau ou une voie publique de plus de 35 mètres.