Pour un festival toujours plus respectueux de l’environnement
Pendant 3 jours en été, 15 000 personnes participent chaque jour au festival No Logo.
Depuis sa création en 2013, NoLogo fait son petit bout de chemin sans sponsors ni subventions.
Mais plus encore, on y prône le « consom’acteur » à défaut du consommateur.
Les organisateurs soucieux de l’empreinte écologique de l’événement mettent en place de nombreuses actions pour réduire son bilan carbone. Le matériel technique et le mobilier sont loués. La signalétique, les gobelets et même les bracelets sont réutilisés.
En 2023, les bouteilles d’eau en plastique ont été supprimées. Il existait déjà des bacs de tri, mais depuis l’an dernier le festival a mis en place une plateforme de tri sur place : les sacs de déchets sont systématiquement ouverts pour subir un second tri avant leur prise en charge par le SICTOM de la zone de Dole, augmentant ainsi la part de déchets recyclés.
Les déchets des toilettes sèches sont quant à eux valorisés en compost.
La plateforme Tribugo.com propose la mise en relation entre spectateurs pour se rendre au festival en covoiturage et la mise en avant de toutes les infos mobilités durables (navettes, bus, train, vélo…). Très important quand on sait que la mobilité représente 70 à 80 % des émissions de CO2 d’un festival. Des bus et des navettes sont affrétés au départ de plusieurs villes du Jura, mais aussi de Besançon, Dijon, Auxerre et Paris.
Pour l’alimentation électrique du festival, des entreprises proposent des solutions avec panneaux solaires…
No Logo, l’un des principaux événements reggae et dub en France, se veut durable pour redonner à l’homme son libre arbitre, sa liberté de penser et d’agir, tout en faisant la fête autant que possible.