menace largement sous-estimée pour la nature, mais aussi pour l’économie, la sécurité alimentaire et la santé.

Les coûts quadruplent tous les dix ans depuis 1970.

Conséquence négative de la mondialisation, les espèces envahissantes, végétales ou animales, ont été introduites par les humains hors de leur aire de répartition naturelle.

Les experts de l’IPBES ont recensé plus de 37 000 espèces exotiques dont 3 500 considérées comme nuisibles. Elles représentent une grave menace mondiale, largement sous-estimée et souvent méconnue, selon le rapport de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) approuvé le 2 septembre 2023 à Bonn par les représentants des 143 États membres de ce Giec de la biodiversité.

En 2019, dans son rapport d’évaluation mondiale sur la biodiversité et les services écosystémiques, l’IPBES avait identifié les espèces invasives comme l’un des cinq principaux facteurs directs de perte de biodiversité, avec le changement d’utilisation des terres et des mers, l’exploitation directe des espèces, le changement climatique et la pollution.